Rencontre avec Valérie PEROTTI, Responsable Communication Alpes-Maritimes et Var de Orange
Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
J’ai un DESS, un Master II, d’économie « Développement industriel ». Ma carrière chez Orange, alors France Telecom, a commencé dès la fin de mes études par un stage de six mois sur un sujet vraiment d’actualité aujourd’hui, mais qui était novateur dans les années 90, le télétravail, suivi d’un CDD sur les thématiques innovantes, puis d’un CDI qui m’a amenée à aborder divers métiers. L’avantage d’un grand groupe est que chacun peut changer d’orientation au sein même de l’entreprise car on vous donne l’opportunité de suivre des formations tout au long de votre carrière qui vous permettent de changer de voie. J’ai suivi une formation en alternance pendant un an au Centre de Formation des Journalistes (CFPJ) et quelques années plus tard pendant neuf mois en stratégie à l’ESSEC Paris. Avant d’intégrer le service communication, j’ai occupé des postes opérationnels, dont la gestion du pilotage et de la performance des centres d’appels du Sud-Est, ou plus commercial sur le marché des professionnels.
La direction Orange Grand Sud Est regroupe PACA, Corse, Auvergne Rhône Alpes avec un directeur qui chapeaute l’ensemble. Quant à moi, je suis au comité de direction et je gère les Alpes-Maritimes et le Var. Gérer la communication d’un grand groupe est particulièrement motivant car c’est être au cœur de la stratégie du groupe. Ce qui est passionnant aussi dans ce métier, ce sont toutes les rencontres qu’il implique. L’essentiel est de se lever chaque matin en aimant ce que l’on fait !
Quelles sont vos missions ?
Je gère la communication externe, c’est à dire tout ce qui relève de l’image du groupe : la relation avec les médias, mais aussi la gestion des partenariats. Je travaille sur les différentes stratégies de communication. Mon rôle est de prendre de la hauteur sur les problématiques. Quand on est dans un grand groupe, il faut appréhender chaque sujet de façon transverse parce que nous sommes là pour relayer la parole du groupe et non pas celle d’une entité, d’un service du groupe. C’est toute cette réflexion qui est très intéressante. Le second volet concerne la gestion des partenariats locaux ou la déclinaison des partenariats nationaux sur mon territoire. Chez Orange, nous sommes au cœur du numérique, au cœur de l’innovation bien sûr, mais aussi au cœur d’un collectif. Nous travaillons collectivement avec les différentes entités sur l’image de marque du groupe sur le territoire. Il faut donc à la fois avoir cette hauteur de vue qui permet de prendre des décisions qui seront vraiment bonnes pour l’ensemble des entités mais aussi beaucoup écouter, être sur le terrain, jouer collectif avec ces différentes entités.
Vous semblez vraiment motivée par votre poste, mais aussi par les valeurs de votre entreprise…
Nous avons la chance d’être conduits par des dirigeants qui ont une vraie vision stratégique, une vision pour l’entreprise mais également une véritable vision humaine et sociétale. Ce grand groupe du CAC 40 se fonde sur une proximité locale, une empreinte territoriale forte car Orange fait travailler nombre de partenaires sur le territoire, notamment ceux qui nous aident à construire nos réseaux. La responsabilité sociale, sociétale, environnementale de l’entreprise est devenue le point d’ancrage de notre nouveau plan stratégique.
Vos journées sont sans doute très chargées…
Beaucoup de réunions ! Nous avons besoin de collecter de l’information, de l’information descendante, mais aussi de transmettre de l’information aux différentes équipes, de la partager. Nous avons aussi besoin de réfléchir collectivement sur des projets, toujours avec ce fort ancrage local. Je gère deux départements : les Alpes-Maritimes et le Var. Mes interlocuteurs ne sont pas les mêmes pour les deux départements, les problématiques sont différentes car pour deux territoires, vous avez deux modes de fonctionnement distincts. L’enjeu est d’être en proximité sur ces deux territoires. Chaque jour, je suis en relation avec l’extérieur, avec les partenaires. Je rencontre les médias, les associations et les personnes que nous soutenons. Ma journée se partage entre activités internes et externes. Avant je me déplaçais beaucoup, mais avec le confinement, nous avons pris l’habitude de travailler à distance.
Un événement majeur à nous raconter, un fait marquant ?
La tempête Alex a été un moment très intense. Le rythme d’un communicant pour un grand groupe est soutenu, mais quand on doit gérer une communication de crise de cette envergure, c’est journées, soirs et week-ends compris.
Photographie : (c) DR
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