Rencontre avec notre vidéaste Guillaume qui réalise les vidéos de nos clients sous la direction des cheffes de projet et du directeur conseil de l’agence.
En quoi consiste le métier de vidéaste ?
Rencontre avec notre vidéaste Guillaume qui réalise les vidéos de nos clients sous la direction des cheffes de projet et du directeur conseil de l’agence.
En quoi consiste le métier de vidéaste ?
Je réalise des vidéos publicitaires, promotionnelles, évènementielles et backstages dans des domaines très différents, sur des sujets extrêmement variés, depuis près de dix ans.
Je travaille d’abord en amont avec l’équipe de l’agence. Après avoir pris connaissance du brief du chef de projet, validé par le directeur conseil, j’échange avec eux pour bien comprendre la demande car c’est essentiel. Je n’impose pas un univers, je m’adapte pleinement au client pour que le montage final corresponde à ses attentes, à la direction artistique de la marque. Les chefs de projet définissent les objectifs de la vidéo, aident le client à mieux cerner sa vision du produit final. Ces échanges me permettent de saisir tous les paramètres qui vont déterminer la réalisation de la vidéo. A la fin des échanges, j’ai un cahier des charges clair sur le plan technique et artistique. Produire des vidéos pour une publicité, un site Internet ou les réseaux sociaux, ce n’est pas la même chose.
Après ce travail amont, l’agence organise l’ensemble du tournage : date, lieu, mannequins, maquilleurs, tenues et accessoires, préparation des interlocuteurs qui vont être filmés, toujours en fonction des objectifs définis et du budget du client.
Le jour J, sur place, le tournage commence toujours par le brief oral du chef de projet de l’agence qui précise une nouvelle fois les paramètres du projet, présente les équipes, l’organisation de la journée. Le but est de créer une ambiance décontractée sur le tournage. C’est important parce que la vidéo stresse toujours un peu les personnes qui vont être filmées quand il ne s’agit pas de mannequins professionnels. Il faut donc les rassurer, leur dire qu’on pourra refaire les scènes plusieurs fois… C’est important parce que l’anxiété est perceptible à l’image. On prend vraiment le temps qu’il faut pour que le rendu final soit parfait.
Durant tout le tournage, j’échange constamment sur le terrain avec le chef de projet de Nocta qui tout au long des prises de vue me conseille, m’oriente en fonction de la demande, fait la liaison avec le client.
Pour moi, c’est vraiment là que commence le travail parce qu’au final si la journée de tournage est également un travail, c’est peu d’heures par rapport à la post production qui constitue 60% de la mission. Je visionne des heures de rush qu’il faut trier pour garder l’utilisable que je classe ensuite en séquences. Puis, j’attaque le montage. Une fois que j’obtiens une première version qui me satisfait, je la soumets au chef de projet. Ce qu’il faut comprendre, c’est que cette première version est une version de travail, une base qui va permettre au chef de projet de se projeter et d’échanger avec le client final qui a besoin de ce support pour affiner sa vision. Le chef de projet me fait un retour à partir duquel je travaillerai une deuxième version qui sera soumise au client. Après quelques échanges, je travaille une nouvelle version en introduisant les éléments ou modifications demandés par le client. C’est toute cette séquence d’allers et retours qui garantit au client d’obtenir un résultat final qui le satisfait pleinement.
Je travaille très souvent avec le photographe de l’agence parce que, quand Nocta lance une campagne de communication pour un client, elle a besoin à la fois de photographies et de vidéos de qualité professionnelle. Sur la majorité des tournages, nous travaillons à deux et c’est une bonne chose car chacun apporte des idées et complète le travail de l’autre. C’est plus confortable. Je peux me servir des poses que demande le photographe pour faire des séquences vidéos et vice-versa.
Le bon vidéaste est un passionné qui peut passer des heures sur une vidéos sans se fatiguer. Il faut aussi aimer le contact avec les gens car le relationnel est important. Enfin, des bases très solides en technique sont indispensables. Chaque vidéaste professionnel a sa propre sensibilité artistique, mais tous ont un commun une belle rigueur et un solide sens de l’organisation.
Ce qui fait la différence entre une vidéo amateur et une vidéo professionnelle, c’est d’abord la qualité de l’image et du son. Il y a une très grande différence entre le matériel du professionnel et celui du grand public. Un amateur pourra peut-être faire une belle vidéo dans des conditions parfaites, mais il ne saura pas le faire dans n’importe quelles conditions. Qu’il pleuve, qu’il vente, que la lumière naturelle soit au rendez-vous ou pas, si la journée de tournage est calée, que toutes les équipes ont été demandées, un professionnel tourne et sort des images de qualité. La qualité du montage fait toute la différence aussi. Le but pour une entreprise est de passer un message. Sur les réseaux sociaux, une vidéo doit convaincre en trente secondes. Un professionnel arrivera à produire un support complet qui captera l’attention du spectateur de bout en bout. Ce travail, un amateur ne sait pas le faire. Ils font des vidéos trop longues de deux ou trois minutes qui lassent dès les premières secondes. Pour une entreprise, c’est crucial que la vidéo capte pleinement le regard dès la première seconde.
La diversité des projets !
J’ai beaucoup aimé le dernier tournage réalisé pour la campagne de collecte de fonds de la Fondation UCA. Nous avons tourné trois jours auprès de mécènes, de chercheurs, d’étudiants lauréats de bourses, d’étudiants sportifs de haut niveau, d’étudiants créateurs de start-up. C’était passionnant et très motivant.
Le tournage pour Canal+/Vivendi l’était également. Nous avons réalisé une vidéo de présentation de la résidence d’écriture créative pendant le festival du film à Cannes avec le rédacteur anglophone de l’agence. Tous ces moments, je ne serais pas amené à les vivre sans Nocta. Je pourrais aussi parler des tournages de vidéos pour la marque de cosmétique Maison du solide qui ont été très sympathiques également. De manière générale, j’ai une très bonne relation avec Tanguy, le directeur de l’agence et toute son équipe. Quand je livre un travail, j’attends avec impatience leurs retours. Ils sont réactifs. Chez Nocta, les échanges sont rapides. Quand j’ai besoin d’autorisations particulières pour un tournage, je sais que Tanguy va me les obtenir dans les 24 heures. C’est vraiment confortable. Un dernier point : les chefs de projets font des briefs clairs, travaillés, précis qui facilitent le travail.
Photographie : (c) DR
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