Des communicants éco-responsables : des gestes simples en faveur de l’environnement
Nous faisons notre part… Nous, les professionnels de la communication, nous pouvons devenir éco-responsables, nous en avons le devoir, au même titre que n’importe quelle entreprise. Aujourd’hui, les innovations technologiques permettent aux entreprises de l’être facilement et à moindre coût. De la gestion des déchets à la consommation d’énergie, nous pouvons désormais tout mesurer, contrôler et optimiser. Quelle que soit notre taille, nous avons à relever ce défi de l’éco-responsabilité et de la diminution de notre impact sur l’environnement. La gestion de nos pratiques informatiques, le recyclage des gobelets de la fontaine d’eau ou de la machine à café, tous ces gestes relèvent d’une démarche eco-responsable globale à laquelle les associations professionnelles nous invitent. Au sein de l’Agence NOCTA, nous avons mis en place de nouvelles habitudes que nous avons le plaisir de partager avec vous. Nous ne prétendons pas être exemplaires, nous avons de nombreux points à améliorer, mais nous pensons que chaque geste compte.
Les éco-gestes informatiques du quotidien
Le choix du matériel que nous utilisons n’est pas anodin. Une tablette consomme environ trois fois moins d’énergie qu’un ordinateur portable qui lui-même consomme trois à quatre fois moins qu’un ordinateur de bureau. Donc, quand c’est possible, il vaut mieux allumer une tablette. Lors des achats de matériels neufs, les labels éco-responsables, NF environnement par exemple, garantissent que les matériaux utilisés respectent des critères exigeants qui visent à réduire leur empreinte environnementale tout au long de leur cycle de vie.
Abaisser la luminosité de nos écrans et utiliser le thème sombre de nos différents logiciels et applications mobiles (Qwant, Twitter…) réduisent significativement notre consommation d’énergie.
Naviguer responsable
Des navigateurs Internet, Brave ou Firefox Focus par exemple, consomment moins d’énergie parce qu’ils bloquent les publicités et traceurs. D’autres, comme Ecosia, compensent leurs externalités négatives par des actions de développement durable.
Accéder directement à nos sites préférés grâce à nos favoris nous évite de recourir à un moteur de recherche. Une requête sur Google produit 7g de C02 car les quelques 500 000 serveurs du moteur de recherche américain consomment une grande quantité d’énergie. Les moteurs de recherche, comme Lilo, compensent les émissions de CO2 en finançant des projets environnementaux.
Utiliser des mots-clefs précis lors de nos recherches Internet permettrait de réduire nos émissions de CO2 de 5kg, soit l’équivalent d’un trajet de 40 km en voiture, selon l’Ademe.
L’éco-conception web
Ecoindex.fr calcule l’empreinte écologique d’un site internet en création afin de mieux l’optimiser grâce à un développement spécialisé simple à mettre en place. Les hébergeurs, tels qu’Infomaniak, Ikoula ou Hostpapa, s’engagent pour la réduction de l’empreinte environnementale de chaque site en compensant son impact ou en utilisant de l’électricité verte.
Des messageries éco-responsables
Réduire le nombre de destinataires lors de nos envois de mails, ou du moins les limiter aux destinataires utiles, sollicite moins les infrastructures informatiques. Quand nous le pouvons, nous réduisons nos pièces jointes, ou au minimum nous les compressons.
Pour l’environnement et notre tranquillité d’esprit, nous nous désinscrivons manuellement des emailings superflus en cliquant sur le bouton « désinscription » dès que nous les recevons ou en utilisant un outil dédié, Cleanfox par exemple.
Rien de tel qu’un nettoyage régulier de nos boîtes mail : messages reçus, envoyés ou supprimés. A chacun sa stratégie, mais faire un point chaque soir est une nécessité.
Une synchronisation régulière, toutes les 5 minutes, est préférable au push.
Enfin, nous n’oublions pas de privilégier les sms car les messageries passant par Internet, Facebook Messenger, WhatsApp ou Telegram, consomment davantage d’énergie et de données.
Notre bureau : un éco lab in situ
C’est dans nos bureaux que la démarche éco-responsable est la plus profitable. Eteindre les lampes ou utiliser des détecteurs de présence, mettre les ordinateurs en veille dès lors qu’on ne les utilise plus, refuser les gobelets et les bouteilles en plastique, baisser le chauffage, imprimer en recto/verso ou sur papier brouillon… De tous ces gestes résultent de petits bénéfices qui mis bout à bout ont une incidence substantielle sur l’impact énergétique de l’agence. Il est possible aussi de réduire les déplacements des collaborateurs en privilégiant la visioconférence.
Nous ne sommes pas parfaits, nous avons identifié de nombreux points à améliorer, mais chacune de nos nouvelles habitudes est un pas de plus vers une éco-responsabilité globale, un engagement que nous prenons avec l’ensemble de nos confrères en communication.
Photographie : (c) Droits réservés
Articles similaires
Les agences de communication à l’heure du changement. Manifeste pour une collaboration vertueuse
Les grandes mutations du secteur de la communication
CATEGORIES
-
Commerce(8)
-
Conseil(37)
-
Expertise métier(21)
-
Formation(1)
-
Invités(3)
-
Management(3)
-
Santé(1)
Articles similaires
Les agences de communication à l’heure du changement. Manifeste pour une collaboration vertueuse
Les grandes mutations du secteur de la communication