Peux-tu nous expliquer quelles sont les fonctions, les missions d’une chargée de projet ?
J’ai deux missions distinctes : le soutien opérationnel du directeur-conseil d’un côté et de l’autre, en parallèle, la résolution de demandes clients. Je soutiens le directeur-conseil de l’agence en pilotant les équipes opérationnelles au quotidien. Je gère ce qui doit être produit à partir de la stratégie marketing et communication définie en amont. Le directeur-conseil reçoit les clients, écoute leurs besoins, puis définit la stratégie qui leur correspond et les opérations qui en découlent. Quant à moi, je viens l’accompagner ensuite en faisant avancer les productions chaque jour. Je suis celle qui suit les projets pas à pas : du brief des équipes au contrôle avant livraison en passant par les points de suivi, les réponses aux interrogations des équipes. Je suis en contact régulier avec nos clients, ne serait-ce que pour récupérer des éléments complémentaires, les tenir informés, et organiser les aspects administratifs. Je prends également en charge les demandes clients ponctuelles qui ne requièrent pas l’expertise du directeur-conseil, la mise en place et le suivi d’une stratégie.
Quel est ton parcours ?
Mon parcours est très particulier. J’ai commencé par des études scientifiques, la faculté de médecine, une voie qui ne m’a pas convenue. J’ai fait ensuite deux années de droit, mais je n’ai pas pu poursuivre dans cette direction pour des raisons indépendantes de ma volonté. Pour avoir une qualification professionnelle, j’ai opté pour un BTS d’assistante de direction en alternance. J’ai commencé ma carrière professionnelle, à Paris, dans un grand cabinet de conseil reconnu internationalement, Bain & Company, une société américaine. J’ai l’avantage d’être totalement bilingue puisque ma mère était française d’adoption, britannique d’origine. J’ai beaucoup appris dans cette entreprise américaine, notamment sur l’importance du travail de soutien des assistantes. J’aime beaucoup le partenariat qui se noue entre l’assistant et son manager. L’assistant gère le quotidien comme les urgences, le professionnel, mais aussi le personnel. Il n’y a jamais de routine, il faut savoir proposer des solutions avant même que les problèmes ne surviennent. La constante dans tout ce que j’ai entrepris dans les années qui ont suivi cette première expérience est d’avoir toujours cherché des entreprises qui travaillent à l’international. J’aime la dynamique qu’imposent les relations internationales.
En quoi l’agence NOCTA remplit-elle cette exigence ?
Quand je suis arrivée à l’agence, en tant qu’assistante de Tanguy, je maîtrisais mon métier, mais je ne connaissais rien à la communication. J’ai donc été très étonnée quand je me suis rendue compte que, lors des réunions internes, mon avis était écouté et intégré au processus de réflexion. C’est très rare de pouvoir collaborer d’emblée comme cela. Appartenir à une agence qui évolue aussi vite est ce qui m’intéresse le plus je crois. J’ai vraiment l’impression de contribuer aux divers changements, de faire partie d’une histoire. Quelque part, je fais aussi grandir l’agence, comme nous le faisons tous collectivement chaque jour. C’est dans ce développement permanent que je trouve ce dynamisme qui me motive. Faire partie de l’évolution d’une organisation est passionnant. La co-construction n’est pas juste un mot pour Tanguy, c’est une réalité que nous vivons au quotidien. J’ai l’impression d’être dans l’agence depuis le début, depuis toujours, alors que je ne suis là que depuis 18 mois.
Comment se joue cette collaboration au sein de Nocta, comment s’organise ce travail en équipe dont tu parles ?
Je travaille en binôme avec Vincent, notre assistant de projets, mais nous sommes en contact permanent avec l’ensemble des métiers de l’agence : concepteurs-rédacteurs, graphistes, développeurs web… De manière générale, tous les métiers de l’agence collaborent étroitement. Nous fonctionnons sur deux plans : une certaine verticalité car Tanguy reste celui qui élabore les stratégies, rend les arbitrages, donne les validations. Mais en même temps, nous avons un mode de coopération qui tient aussi de l’horizontalité. Chacun peut faire des propositions et discuter des détails. Même si la décision finale revient au directeur, nous avons toujours la sensation que notre avis a eu son importance, y compris sur la vie de NOCTA. Parfois, nous sommes pertinents, d’autres fois moins, mais l’important pour Tanguy est de recueillir différentes perspectives, de prendre ce recul que lui donnent nos opinions.
Comment définirais-tu NOCTA ?
Ce que je retiendrais spontanément, c’est la valeur que NOCTA donne au conseil. Nous suivons la production dans les détails mais tout découle toujours de la stratégie. Nous prenons nos clients par la main dès le départ pour les aider à trouver la bonne route et nous les amenons au bout de la démarche. Nous sommes prêts à refuser de produire quelque chose si nous sommes convaincus que ce n’est pas ce dont notre client a besoin. On ne crée pas un site juste pour le créer et le facturer. Si nous créons un site, c’est parce qu’il va pleinement servir le client. La recherche de la qualité, cette rigueur dans ce qui est donné, c’est que j’apprécie vraiment chez NOCTA. Nous prenons le temps de répondre au vrai besoin du client. Nous sommes un peu à contre-courant de ce qui se pratique aujourd’hui. Le tout, tout de suite, quitte à bâcler : ce n’est vraiment pas ce que nous voulons faire, ce que nous acceptons de faire. Le temps de réfléchir, le temps d’échanger, le temps de produire de la qualité, tout ce temps que nous donnons en amont évite à nos clients de perdre du temps plus tard. Nous essayons d’être hors de cette culture de l’instantané qui finit par produire du non-sens. Je ne parle évidemment pas ici des urgences-clients et situations de crises pour lesquelles notre disponibilité ne fait jamais défaut. Au sein de l’agence, nous voulons tous que nos clients soient satisfaits de nos solutions à court, à moyen et à long termes. J’adhère complètement à la culture du temps NOCTA. Cette façon d’appréhender les choses me convient. Comme Tanguy, je préfère perdre un client que de faire un travail dépourvu de sens qui ne lui apportera rien au final. Bien sûr, nous voulons faire du chiffre d’affaires car nous voulons évoluer, grandir, mais sans pour autant renier le côté qualité, valeur qui nous est propre.
Un dossier client qui te motive ou qui t’a particulièrement motivé ces derniers temps ?
J’aime beaucoup travailler sur les appels d’offre d’associations, fondations, ONG, particulièrement quand elles œuvrent dans le domaine de l’écologie. Ce sont des sujets pour moi très motivants parce qu’ils rejoignent mes préoccupations. Tout le domaine associatif m’intéresse en général.
Plus récemment, nous avons réalisé le nouveau CRM de la Fondation Université Côte d’Azur, un outil conçu sur mesure. J’ai géré toute la phase de production, de test et de formation de leur équipe. La gestion de la phase de test a été très prenante. Comment tester un outil de gestion de façon exhaustive ? C’est un processus passionnant… J’ai exploré l’ensemble des chemins logiques de l’utilisateur dans les diverses fonctionnalités du CRM, dans différents cas de figures… J’ai étudié l’expérience utilisateur dans toutes ses dimensions afin d’optimiser au maximum les processus. Il a fallu définir les scénarios, leurs différentes étapes, puis les expliquer aux développeurs qui ne voient pas forcément en quoi certains chemins compliquent la vie des utilisateurs et gérer les retours utilisateurs. Cette phase de test est importante car il faut savoir prendre le temps de tout vérifier jusque dans les détails avant que le client ne prenne en main définitivement l’outil. Nous économisons ainsi le temps futur de notre client : il n’aura pas à faire de retours continuels, il pourra utiliser son CRM facilement et dans de bonnes conditions. Grâce à cela, le client a l’assurance d’un outil opérationnel. Parce que nous avons pris le temps d’échanger avec lui lors de la conception, son CRM répond précisément à ses besoins. Comme je fais le suivi opérationnel, je suis aussi la mieux placée pour assurer la formation des futurs utilisateurs.