CINQ QUESTIONS A JEAN-PHILIPPE, NOTRE RÉDACTEUR ANGLOPHONE

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

La curiosité est ce qui me motive et c’est le dénominateur commun entre mon travail de rédaction pour l’agence NOCTA et l’enseignement universitaire, mon autre activité professionnelle. J’ai toujours aimé explorer différents domaines professionnels. Après des études en électronique, j’ai suivi une Licence de littérature anglophone, puis étudié en Master de littérature comparée aux États-Unis. Enfin, j’ai complété ce parcours très formateur et enrichissant par deux années en architecture. Si la polyvalence est aujourd’hui un atout recherché par les employeurs français, ce n’était pas du tout le cas dans les années 80-90.  J’ai donc décidé de m’installer aux États-Unis afin d’y poursuivre mes études. Pendant ces années américaines, j’ai travaillé en tant que rédacteur francophone pour l’entreprise General Electric. Je faisais exactement l’inverse de ce que je fais aujourd’hui pour l’agence NOCTA. Après avoir vécu outre-Atlantique pendant sept ans, j’ai estimé que j’en avais fait le tour et je suis rentré en France. Entre temps, les employeurs s’étaient ouverts et avaient compris tout l’intérêt d’une formation et d’une expérience pluridisciplinaires. Je suis devenu professeur à l’université de Nice. Puis, l’agence NOCTA m’a donné l’opportunité de renouer en parallèle avec une activité de rédacteur.

Vous êtes donc rédacteur anglophone pour NOCTA, quelles sont vos missions ?

Je suis chargé de rédiger des contenus rédactionnels à partir de deux types de documents. Le directeur-conseil de l’agence me transmet des briefs qui rendent compte le plus souvent de ses échanges avec les professionnels des marques dont l’agence a la charge ou avec des experts. Je conçois également des contenus à partir d’articles de recherche scientifique. L’objectif dans les deux cas est de valoriser les informations mais aussi de les vulgariser. Nous nous adressons à la fois à des professionnels et à des patients qui doivent être en mesure de comprendre l’ensemble de nos publications. Nous devons simplifier pour le grand public tout en restant crédibles pour les professionnels qui lisent les articles. Je rédige principalement des articles de blog pour deux des marques internationales de l’agence : Algeness, une société américaine de biotechnologies spécialisée dans le domaine de la médecine esthétique et Nunii, un laboratoire cosmétique français qui communique en anglais.

Mon travail n’est pas de traduire mais bien de concevoir et de rédiger un contenu rédactionnel scientifique anglophone qui soit fluide tout en conservant le fil conducteur fourni par l’agence.

Avant de rédiger, je vérifie et croise toutes les informations, j’effectue un vrai travail de journaliste. Dès que nous abordons un nouveau domaine technique, comme le médical, nous devons nous investir dans une démarche de recherche de fond afin de le maîtriser au mieux. Cette partie recherche est essentielle parce qu’il y va de la crédibilité du rédacteur, donc de celle de l’agence.

Qu’est-ce qui vous passionne dans ce métier de rédacteur ?

La découverte de nouveaux domaines, d’univers différents, de disciplines professionnelles qui m’étaient inconnues… J’aime le changement. C’est un des avantages de mon activité de rédacteur. Et puis, il y a ce plaisir de fournir un travail précis, le meilleur possible d’autant plus que Tanguy aime que tout soit tiré au cordeau, ce qui correspond parfaitement à ma manière d’appréhender les choses.

Des dossiers, des projets NOCTA qui vous ont marqué ?

Le travail que nous menons pour le laboratoire américain Algeness est particulièrement intéressant car il nous oblige à maîtriser beaucoup de notions en dermatologie, en soins du visage, en physiologie du visage pour comprendre comment leurs produits fonctionnent. Le début de cette collaboration a exigé beaucoup de recherche, un processus à la fois complexe et passionnant.

Votre vision de l’agence NOCTA ?

Je la vois réactive, aimant les défis, ambitieuse mais sans outrance, toujours à la recherche de cette qualité de travail qui la distingue de ce qui se fait ailleurs. Cette exigence permanente de qualité, c’est ce qui m’a séduit chez NOCTA, c’est ce qui fait que nous travaillons bien ensemble. Et puis, NOCTA attache une grande importance à l’humain. Chaque collaborateur le ressent.

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